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Le cinéma et les arts martiaux : une influence mutuelle

Le cinéma et les arts martiaux : une influence mutuelle

Des scènes de combat folkloriques aux bagarres rapprochées et réalistes, la représentation des arts martiaux au cinéma donne naissance à des scènes de baston mémorables ! Avec le temps, le kung-fu de Jackie Chan est peu à peu remplacé par une chorégraphie brutale et efficace, parfaitement incarnée par Jason Statham. Et c'est d'ailleurs cette authenticité qui permet la démocratisation des arts martiaux à travers le monde. Loin des acrobaties aériennes des années 70, ils deviennent accessibles à de nombreux apprenants qui cherchent une activité physique pour se défouler. Alors en bref, voici ce qu'il faut retenir de l'influence mutuelle des arts martiaux et du cinéma !

L'influence des arts martiaux sur le cinéma

De la représentation folklorique et surréaliste du kung-fu des années 70 aux bagarres de rue millimétrées des années 2000, l'influence des arts martiaux sur le cinéma n'a cessé d'évoluer pour démocratiser différents styles de combat.

L'évolution des scènes de combat

Des années 1970 aux années 2000, les arts martiaux au cinéma apparaissent d'abord dans des affrontements hyper chorégraphiés. Les premiers cinéastes s'inspirent des spectacles traditionnels de l'opéra de Pékin. Le but visait à représenter un mélange unique de prouesses au combat et de théâtralité.

À l'écran, on assiste donc à des acrobaties et à la mise en scène de techniques issues directement du cirque. Très éloignés de la réalité, ces combats d'une grande virtuosité donnent pourtant des chefs-d'œuvre tels que : Il était une fois en Chine 2 : la secte du Lotus Blanc (1992) ou Drunken Master (1978). Et comme si cela ne suffisait pas, les réalisateurs abusent de ralentis, de grimaces invraisemblables ou d'effets gore.

Il faut donc attendre le début du XXIe siècle pour assister à un style beaucoup plus pragmatique. Désormais, les sauts périlleux sont laissés de côté avec des combats beaucoup plus nerveux et sans fioritures. D'un grand réalisme et souvent brutaux, les arts martiaux au cinéma reprennent les codes des tournois de MMA dans une chorégraphie minimaliste et une efficacité maximale.

Les icônes des arts martiaux au cinéma

Dans les années 70, les réalisateurs s'intéressent à la représentation des arts martiaux au cinéma. Ils se tournent donc vers le Kung-Fu et propulsent Bruce Lee sur le devant de la scène. Parmi les films incontournables, il faut évidemment citer La Fureur du dragon (1972) avec un affrontement contre Chuck Norris dans un combat disproportionné. Parmi les autres acteurs qui marquent cette époque, Jackie Chan enchaîne les pirouettes acrobatiques en faisant l'étalage de coups de pied redoutables. Quant à Jet Li, il se livre à des combats totalement surréalistes, mais qui marqueront les esprits.

Avec le tournant des années 2000, les cinéastes décident de rompre complètement avec la tradition des coups de pied circulaires sautés ou du grand écart facial. Parmi les acteurs phares, il faut citer Steven Seagal ou Liam Neeson. Quant à Jason Statham, ses techniques de combat frustes captivent le public dans des scènes de bagarre mémorables.

L'influence du cinéma sur les arts martiaux

Si le cinéma doit beaucoup aux arts martiaux, l'inverse est tout aussi vrai. Au fil des années, l'influence cinématographique des scènes de bagarre permet de populariser les techniques de combat à travers le monde. C'est d'ailleurs ce qui a permis l'explosion du nombre de dojos et de pratiquants !

La popularisation et la mondialisation des arts martiaux

Lorsque les arts martiaux rencontrent le cinéma dans les années 70, ils contribuent largement à la popularisation des techniques de combat. Le monde entier découvre le kung-fu qui porte sur un narratif visuel et une grande richesse philosophique. C'est une époque qui nourrit volontiers l'imaginaire et la mythologie qui entoure cet art traditionnel Chinois. Mais au fil des années, le réalisme des scènes de combat pousse le grand public à se tourner vers la pratique des arts martiaux comme pratique physique. C'est ainsi que le karaté, le judo, ou le taekwondo finissent par se démocratiser en devenant accessibles.

L'évolution et l'adaptation des styles d'arts martiaux

Si les arts martiaux au cinéma sont d'abord représentés comme une discipline folklorique, ils finissent par se moderniser en s'écartant des combats traditionnels. C'est ainsi qu'après le kung-fu, le karaté, le judo ou le muay Thaï magnifiquement porté à l'écran par Jean-Claude Van Damme, on assiste à l'émergence d'autres formes de combat. C'est notamment le cas du ju-jitsu, du krav maga ou du Jiu-jitsu brésilien que l'on peut notamment voir en MMA.

Les impacts culturels et sociaux

Les arts martiaux au cinéma s'inscrivent pleinement dans l'histoire et la culture des sociétés dans lesquelles ils ont émergé pour se développer. D'abord source d'émerveillement et témoins d'une histoire millénaire, ils se sont peu à peu transformés en sport de combat pour s'inscrire dans une pratique physique et sportive.

Au départ enseignés dans le respect de la tradition et des croyances, on les utilise désormais pour se défendre et assurer sa sécurité. C'est notamment le cas du krav maga ou du Jiu-jitsu brésilien. Parallèlement aux arts martiaux représentés au cinéma, de nombreuses compétitions et organisations ont vu le jour comme l'UFC ou le MMA. En relayant les combats à la télévision, ils ont largement contribué à populariser ces différents styles de combat avec des figures de proue comme Steven Da Costa, Jim Miller ou Francis Ngannou.

Les défis et les critiques

La représentation des arts martiaux au cinéma reste tout de même très éloignée de la réalité. C'est l'un des principaux défis des apprenants qui doivent sans cesse rappeler à leurs élèves la difficulté de bien maîtriser les techniques de combat. Face à l'écran, le grand public a souvent le sentiment qu'en apprenant quelques clés de bras, ils pourront désarmer leur adversaire. Dans la réalité, l'apprentissage d'un art martial s'inscrit dans une réflexion philosophique et éthique. Au quotidien, cela demande un vrai travail personnel pour mieux appréhender le contrôle des émotions tout en misant sur une discipline stricte pour atteindre ses objectifs.

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