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Les femmes qui révolutionnent les sports de combat

Les femmes qui révolutionnent les sports de combat

À travers l'histoire, le chemin des femmes dans les sports de combat a été pavé de défis et d'obstacles. Mais il est aussi marqué par des victoires significatives et inspirantes qui font encore la différence aujourd'hui. De la résilience des pionnières marquées par la domination de la gente masculine aux icônes modernes qui brillent sur les rings du monde entier, voici comment les femmes ont réussi à investir les sports de combat pour façonner une discipline d'un tout nouveau genre !

Histoire et Évolution

Pendant des années, les femmes dans les sports de combat étaient souvent décriées tout en faisant l'objet de discrimination. Il aura fallu attendre certaines pionnières pour que les mentalités évoluent et parviennent à briser les carcans.

Les pionnières des sports de combat

Pendant des années, les femmes et les sports de combat sont loin de faire l'unanimité. L'une des premières traces écrites remonte à l'aube du XXe siècle. À l'époque, les militantes anglaises se battent pour le droit de vote des femmes et se font appeler les suffragettes.

Mais c'est une initiative qui passe très mal pour la mentalité de l'époque et qui cherche absolument à être étouffée par les forces de police. Et c'est ici qu'entre en scène Edith Garrud, professeure de jujitsu. Elle décide de se joindre à ses consœurs féministes pour leur apprendre à se défendre en jouant sur l'effet de surprise.

Les femmes dans les sports de combat se sont aussi imposées à travers la boxe féminine. Des noms comme Laila Ali, Ann Wolfe, Christy Martin et Lucia Rijker sont désormais reconnus à travers l'histoire de ce sport. Et si elles ne sont jamais parvenues à grimper les marches du podium, elles ont ouvert la voie à de nombreuses athlètes d'aujourd'hui.

En sachant que la boxe féminine ne serait admise aux JO qu'à partir de 2012. Quant à Tevi Say, il s'agit de la première Française à participer au MMA Girls Combat Club. Il a pratiqué dans l'illégalité et à une époque où ce sport était exclusivement masculin.

Les obstacles historiques à la participation féminine

En raison de sa brutalité et de sa violence, le sport de combat est souvent associé aux hommes. Mais depuis de nombreuses années, les femmes ont décidé de briser ces préjugés pour s'adonner à cette discipline. C'est ainsi que les premiers combats de boxe féminins remontent au XIXe siècle.

Mais c'est une époque où la norme et les carcans sont encore bien trop présents pour leur permettre de s'imposer. Finalement, c'est dans les années 70 qu'on assiste à la première compétition féminine de boxe à Paris. Il faut citer la boxeuse française Nicole Duclos qui s'impose comme championne du monde en 1971. Quant à Lucia Rijker, on la surnomme la "boxeuse la plus dangereuse au monde” puisque c'est la plus grande combattante dans toute l'histoire des pieds et poings.

Bien que les mentalités évoluent, les femmes dans les sports de combat font encore face à de nombreux obstacles en matière de reconnaissance ou de soutien social. En effet, les stéréotypes de genre les cantonnent souvent à des pratiques sportives plus "féminines" comme la danse, le pilate ou le yoga. C'est ainsi qu'au JO de Londres en 2012, les combattantes font l'objet de nombreuses remarques sexistes avec des hués.

Les Femmes dans les Sports de Combat Aujourd'hui

Dans la société actuelle, les femmes se tournent de plus en plus vers les sports de combat, que ce soit pour se défendre, comme activité physique ou pour gagner en confiance en elles.

Diversité et intégration

Aujourd'hui, les femmes n'hésitent plus à se tourner vers les sports de combat pour apprendre à se défendre ou à gagner en confiance en soi. Depuis 20 ans, elles sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans le karaté, le krav maga ou la boxe anglaise. Pour elles, c'est aussi le moyen de briser les codes en pratiquant une discipline normalement réservée à une majorité masculine.

C'est une tendance largement influencée avec les compétitrices, notamment depuis les Jeux Olympiques de 2012. Il faut dire qu'avec l'évolution des mentalités, les préjugés sexistes ont largement diminué, ce qui favorise la démocratisation féminine des sports de combat. De plus, la pratique et les enseignements se sont ouverts pour la promotion d'une société beaucoup plus égalitaire et respectueuse de la diversité.

Réalisations et reconnaissances

Aujourd'hui, les femmes profitent d'une certaine forme de reconnaissance dans les sports de combat. Des organisations telles que les Nations Unies et le Comité International Olympique font régulièrement la promotion de l'égalité des sexes dans les arts martiaux. Par ailleurs, certaines femmes peuvent profiter de la pratique d'un sport de combat pour gravir l'échelle sociale en participant à des compétitions nationales ou internationales. Bien plus qu'hier, c'est une discipline qui offre de meilleures opportunités pour se réaliser et s'épanouir pleinement.

Impact et Signification

Le changement des perceptions entre les femmes et les sports de combat et surtout dû à la démocratisation féminine des sports en général. Aujourd'hui, il est donc possible de trouver des modèles d'inspiration pour motiver les pratiquantes à dépasser leurs objectifs.

Changement des perceptions

Au début du siècle dernier, les femmes étaient volontiers muselées par la gent masculine. À tel point que les suffragettes n'ont pas hésité à prendre des cours de jujitsu pour se défendre contre la police. Heureusement, aujourd'hui, les mentalités ont évolué vers la démocratisation féminine des sports de combat.

Plus personne n'ignore les violences faites aux femmes dans la société. D'ailleurs, 86 % d'entre elles affirment avoir été victime d'agression au moins une fois dans leur vie. C'est souvent ce qui motive l'inscription dans un club pour pratiquer la boxe, le karaté, le judo ou le self-défense. Loin d'être passives, les femmes ont donc décidé de se retrousser les manches en s'affranchissant des limites longtemps imposées.

Les femmes comme modèles et inspirations

Longtemps marginales dans des sports réputés pour être masculin, les femmes investissent peu à peu les sports de combat pour devenir des modèles d'inspiration. C'est notamment le cas de Ronda Rousey dans les arts martiaux mixtes ou de Clarissa Shields en boxe féminine, deux modèles pour de nombreuses jeunes filles. Depuis janvier 2020, le MMA est légalisé en France et devient aussi populaire auprès de la gent féminine. Parmi les pionnières, la référence française Tevi Say a décidé de créer le MMA GIRLS Nantes, un club exclusivement réservé aux femmes.

Défis Actuels et Perspectives d'Avenir

Malgré l'évolution des mœurs et des mentalités, des inégalités persistantes demeurent, surtout dans le secteur de la compétition. Heureusement, de nombreuses sportives prennent des initiatives pour trouver des solutions inclusives et égalitaires.

Inégalités persistantes

Même si les femmes en sport de combat sont mieux admises dans la société, certaines inégalités demeurent. En effet, c'est une pratique encore marginale qui peine à s'imposer, surtout dans le secteur de la compétition. Loin d'être autant médiatisées que les compétitions masculines, les femmes ont du mal à s'imposer dans un univers encore marqué par des stéréotypes de genre.

Initiatives et solutions pour l'avenir

Le défi des femmes dans les sports de combat doit donc passer par l'évolution des mentalités et la démocratisation féminine. Cela peut se faire par une éducation plus inclusive via la promotion des sports de combat auprès des filles et des femmes. En se familiarisant dès le plus jeune âge, il est possible de lutter efficacement contre les stéréotypes tout en suscitant l'envie de s'engager dans cette discipline sportive.

Par ailleurs, le soutien des institutions et des médias peut également jouer un rôle essentiel. En identifiant les exploits des sportives et en mettant en avant des modèles de réussite, ils peuvent contribuer à donner une image positive et valorisante des femmes dans les sports de combat. Enfin, la solidarité entre les pratiquantes est un élément clé qui peut participer à la construction d'une classe sociale plus inclusive et égalitaire.

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